Depuis des années, il existe des liens troubles entre Berrios et certains entrepreneurs.
De 2008 à 2012, Sylvain Berrios a profité de son statut de maire adjoint en charge de l’urbanisme pour se faire financer ses campagnes et autres par de généreux entrepreneurs dont les sociétés Valentin, La Limousine, UCP, SCREG ou encore RAIF.
Quand Berrios fait communiquer les cahiers des charges des marchés AVANT leur parution…
Le système Berrios passe notamment par un circuit assurant aux entrepreneurs « choisis » d’être certains d’obtenir le marché signé de sa main. Pour cela, Berrios voit en direct et chez eux les entrepreneurs concernés pour fixer le montant des commissions versées puis utilise la complicité d’agents publics comme Alain Biaussat ou encore De Sousa aux services techniques pour communiquer aux entrepreneurs les cahiers des charges des marchés avant leur annonce, leur assurant ainsi de les remporter.
C’est notamment ce que prouvent ces extraits des archives du tribunal administratif de Melun, qui intéressent par ailleurs fortement la justice dans le cadre des investigations en cours, éclairant les pratiques de Berrios sous un jour nouveau.
Quand les entreprises amies de Berrios sont en fait représentées par la même personne
Pour donner le change et être certains de ne pas attirer l’attention, Berrios a mis entre 2008 et 2012 des « règles » permettant par exemple à plusieurs sociétés a priori « distinctes » d’obtenir et de se sous-traiter les marchés entre elles.
Ainsi, il est très étonnant de constater que les société RAIF, UCP ou SCREG auxquelles Berrios a très souvent fait appel entre 2008 et 2012 (voir anciens articles du blog) sont représentées par la même personne… Le fameux Mr Benoist. Comme le prouvent ces documents :
Ces mêmes sociétés qui se repassent d’ailleurs les cahiers des charges entre elles en oubliant parfois d’effacer les noms ! … comme cela est souligné ici !
Que cachent les mensonges de Berrios et de Le Helloco ?
Que cache le porte-parole officiel du député Berrios quand il affirme que « Concernant la société RAIF : elle était très active durant l’ancienne mandature et a vu ses marchés remis en cause en 2008 et depuis ce jour ne travaille qu’exceptionnellement pour la ville de Saint-Maur »
–> et qu’il apparait que celle-ci a travaillé pour plusieurs millions d’euros entre 2008 et 2012 ? (voir nos anciens articles)
Que cache le porte parole officiel du député Berrios qui affirme « La facture présentée (voir la première facture RAIF sur le blog) n’a pas de date ni d’intitulé, et pour cause, la RAIF ne travaille plus avec la ville de Saint-Maur depuis plusieurs années »
–> alors que de très nombreuses factures prouvent le contraire, via RAIF mais aussi UCP et SCREG, toutes faisant ressortir le même homme : Mr Benoist ?
exemple de facture RAIF signée par Berrios et Biaussat
Que cache le porte parole officiel du député Berrios affirme «Sylvain Berrios ne reçoit donc aucun financement de la part d’entreprises, contrairement à ce qui a pu se passer par le passé lorsque certaines des entreprises citées ont financé des campagnes politiques sur la ville alors qu’elles avaient de gros marchés »
–> alors qu’il y a manifestement fausses factures (à venir prochainement ici…), collusion entre les entrepreneurs, les visites du député chez eux et transmission par ses services de cahiers des charges pour s’assurer que ceux-ci aient les marchés ?
Que penser quand le porte-parole officiel du député Berrios explique « Voilà pour les réponses factuelles aux accusations lancées contre Sylvain Berrios et ses soutiens […] pour ma part, les accusations grossières et sans fondement formulées ici me confortent dans le choix de soutenir Sylvain Berrios aux prochaines élections »
–> alors que la plainte en diffamation du député a été reçue sans suite, que les informations et documents publiés sont en parfaite contradiction avec ce qu’avance Le Helloco et que l’ensemble des éléments publiés ici appellent à des réponses jamais fournies par les deux hommes ?
Qui veulent donc protéger Berrios et Le Helloco quand ils disent « des employés communaux sont jetés en pâture à la calomnie sans que leur soit donné une chance de se défendre ».
–> alors que le tribunal administratif de Melun les cite nommément dans des « procédures obscures » ?
A suivre…